Tu me dis que je n’a pas le droit
De parler de ces choses là
Pas le droit d’aimer ni de comprendre
Mais j’ai peur de prendre froid
Sans un manteau de savoir
Je veux connaitre ton histoire
Je vous aime encore
Je voudrais un piano pour faire une chanson
Un p’tit peu de soleil mais s’il pleut, ça ne fait rien
Et puis que ceux qui m’aiment aient aux lèvres une chanson
Et qu’ils chantent tous ce refrain
Je voudrais qu’ils pleurent si ça leur fait du bien
Et qu’ils sachent pourtant que je les aime encore
Quant à moi, je le sais, j’aurai d’autres chemins
Mais sachez pourtant que je vous aime encore
La prochaine fois
On ne retient pas avec des cris
Tout ce qu’on aime et qui s’enfuit
On ne retient pas avec des gestes
Toi tu t’en vas et moi je reste
On se dit que la prochaine fois
Peut-être bien qu’on retiendra
Il a ouvert le gaz
Puis il a ouvert le gaz
En écoutant du jazz
Et dans un flot de CO2
Il est monté aux cieux
Alors la lumière, la lumière
Est venue…
Reviens sur la terre
Reviens sur la terre
Rendre notre liberté
Reviens sur la terre
Nos cœurs sont prisonniers
Il y a tant à faire
Et tant à aimer…
Rêves blancs
Quand la nuit entre les bras
De sa compagne, sa vérité
Il pourra enfin s’abandonner
Et s’endormir en paix
Il pénètre dans un royaume
De la pureté et l’innocence
Dans le royaume des rêves blancs
Là où s’endorment les enfants
Te remettre à chanter
Il n’avait plus jamais chanté, Jéjé
Depuis ce jour où la douleur
Avait écrabouillé son coeur
Il n’avait plus jamais chanté, Jéjé
Il avait jeté ses couplets
Puis, elle est venue le voir
Elle lui a dit sans trop d’espoir
« Faudrait peut-être bien, Jéjé
Te remettre à chanter. »
Cela venait de recommencer.
Froid comme la neige
Ton amour froid comme de la neige
Tu dis que tu m’aimes mais n’ai-je
Jamais rien fait que passer
Ce poème, seule, tu vas le terminer
Mais la rime, je peux te la donner
« Tu dis que tu m’aimes mais n’ai-je
Jamais rien fait que passer ? »
L’amour avec des mots
Je vous ferai l’amour avec des mots
Rouges de sang, rouges d’amour
Des mots violents et pénétrants
Caresses et parfums de velours
Le blues qui m’colle
J’ai parfois envie de mourir
La nuit est seule à venir
Alors je garde mes souvenirs
Avec l’angoisse de les voir vieillir
Et j’ai le blues qui m’colle…