Le cœur tendu à la fenêtre
Je m’ennuie, je l’entends
Sans elle, le temps s’enfuit
Il se fait long, longtemps
La nuit m’attend… dure
Cent nuits en t’attendant
Aimer et aimer encore
Une force en moi cachée
Que peut-elle désirer
Sinon aimer et aimer encore
Et toute embrasée d’amour
Recommencer de nouveau à t’aimer
Oser
Pourquoi ne pas semer
Quand la terre est féconde
Pourquoi ne pas oser
Refaire le monde
Chacun à son histoire, son passé
Pourquoi ne pas oser recommencer
La patience…
Il faut bâtir une terre
Faut s’inventer une vie
Et à l’aube de l’hiver
La patience…
La vie te fait peur
La vie en direct te fait peur
Alors tu as mis un filet
Au-dessous de tes désirs
Tu ne risques plus de tomber
Mais tu n’as plus l’espoir de t’envoler
Amour sauvage
Nous ne sommes personne
Nous n’avons rien au monde
Que cet amour sauvage
Qui compte les secondes
Où l’on n’est pas tout seul…
T’as dessiné la mer
T’as dessiné la mer
Des palmiers, une plage
Un soleil à l’envers
T’as dessiné la mer
Avec ses coquillages
Ses couleurs, ses mystères
En pensant à cette femme
T’as dessiné des mains
Un regard bleu qui plane
Et puis le mot demain…
De ceux
Il est de ceux qui vivront toujours
De ceux qui par Amour
Auraient tout donné
A celle qu’ils aimaient
Son coeur, son corps sans regrets
Il est de ceux qu’on oubliera jamais
Comme du sable fin
J’aurais voulu garder
Un peu de colère
Dans les poings
Mais je suis fatigué
Je ne tiens plus à rien
Tout glisse entre mes mains
Comme du sable fin
Aujourd’hui, je m’éteins
Toute seule
Au fond d’un trou de mémoire
Il fait si froid, il fait si noir
Et déjà tu en as marre
Et tu ne veux plus me voir
Mais je n’peux pas fermer ma gueule
Et que tu t’casses, comme ça… Toute seule.