Ce 14 juillet 2025, le ciel t’a rappelé,
Toi, le prince du noir, du verbe affûté.
Ta voix résonne encore dans les nuits télévisées,
Mais l’écran s’est figé, ton fauteuil est déserté.
« Tout le monde en parle », et pourtant le silence est roi,
Toi qui faisais parler même ceux qui n’osaient pas.
Chroniqueur de l’ombre, questionneur sans détour,
Tu as gravé nos nuits de ton étrange humour.
Tu posais « La question qui tue » sans jamais trembler,
Un sourire en coin, le regard acéré.
Des punchlines comme des lames, stylées mais sincères,
Sous le masque noir, un homme visionnaire.
Les samedis soirs n’auront plus la même saveur,
Sans le rictus narquois d’un sacré franc-parleur.
Tu disais : « Je ne suis pas méchant, je suis pertinent »,
Et tu l’étais, mordant mais élégant.
Ce soir, « la télé est morte, vive Ardisson »,
L’esprit de Canal, l’enfant de la dérision.
Alors on lève nos verres, et dans un dernier refrain :
« Salut l’artiste, et à jamais, salut les Terriens… »