
Son regard est un soir où s’endort la lumière,
Son sourire un matin qui réveille le ciel.
Sa voix à l’évidence est douce et familière,
Comme un souffle d’avril sur un lac éternel.
Elle marche et le vent ralentit sa cadence,
Les fleurs lèvent les yeux pour bénir son chemin.
Son ombre est une grâce, une tendre présence
Douceur d’une belle âme issue d’un monde ancien.
Sa chevelure rousse, embrasée de soleil,
Flambe comme un secret que l’automne confie.
Elle éclaire les jours d’un éclat sans pareil,
Et parfume le temps d’une douceur infinie.
Dans l’éclat de ses yeux, les astres se reflètent,
Et le monde se tait, suspendu à sa voix.
Si la beauté pouvait avoir une épithète,
C’est son nom qu’en secret le poète dira.